Dernières actualités avec #Raphaël Glucksmann


Le Parisien
6 days ago
- Politics
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« Comme pour le 20 Heures, le mariage finira par arriver » : Léa Salamé se confie sur son couple avec Raphaël Glucksmann
Gros chamboulements à venir pour Léa Salamé . À 45 ans, la journaliste s'apprête à s'installer dans le fauteuil du journal télévisé de France 2. Une fonction dont elle n'osait rêver, confie-t-elle dans une interview fleuve accordée à Paris Match , d'autant qu'elle est en couple avec Raphaël Glucksmann, désormais engagé en politique. Mais elle se défend de tout conflit d'intérêts. « Quand je l'ai rencontré, il n'était pas un homme politique mais un intellectuel, rappelle-t-elle à nos confrères. Il a voulu se lancer en politique car l'Europe est le combat de sa vie. Il me l'a annoncé et je lui ai répondu : Oh ! Non ! Tu ne vas pas nous emmerder ! » Depuis, Léa Salamé et Raphaël Glucksmann mènent tous deux leur carrière. « On arrive à se mettre en retrait à tour de rôle, ajoute-t-elle. (…) On veut le bien l'un de l'autre ». Comme elle l'avait fait lors des élections européennes de 2019, elle se dit prête à se retirer du JT de 20 Heures si son compagnon se présentait à l'élection présidentielle de 2027. Ensemble depuis 2015, le couple forme avec Alexandre, né en 2011, et Gabriel, leur fils né en 2017 une famille recomposée. « Je ne suis pas la mère d'Alexandre, je suis sa belle-mère. Un rôle magnifique », explique-t-elle. Ajoutant : « La maternité n'a pas été une évidence pour moi. J'avais peur de ne pas savoir être maternelle et de ne pas pouvoir aller au bout de mes envies professionnelles. » Le mariage non plus était loin d'être une évidence pour la journaliste. « Le mariage ne m'a jamais fait rêver mais, comme pour le 20 Heures, il finira par arriver avec Raphaël. J'ai été récemment à plusieurs mariages, dont deux de vieux comme moi. Je trouve qu'il y a une joie et une sincérité particulières dans les mariages tardifs », conclut-elle.


Le Figaro
6 days ago
- Entertainment
- Le Figaro
«Je suis une Arabe catholique, en couple avec un Juif» : les confidences de Léa Salamé, peu avant son arrivée au 20h de France 2
La présentatrice star de France Télévisions a évoqué son enfance «accidentée», ses parents, son couple avec Raphaël Glucksmann dans une interview fleuve ce mercredi. Léa Salamé, nouvelle égérie du service public, s'est laissée aller ce mercredi 23 juillet à de nombreuses confidences auprès de nos confrères de Paris Match, abordant, évidemment, sa prochaine épreuve professionnelle: la présentation du journal télévisé de 20 heures de France 2. «Je n'y avais jamais rêvé car une partie de moi se disait que seule une vraie Française pourrait le présenter. Je suis une Arabe catholique, en couple avec un Juif. Je ne suis pas une blonde aux yeux clairs donc je me le suis sans doute interdit à moi-même», a confié la présentatrice, admettant avoir demandé à son prédécesseur, David Pujadas, milles et un conseil. «Tu vas devoir te limer les ongles, tout en restant toi-même», lui aurait-il soufflé. Elle n'a d'autant plus jamais cru en sa sélection à la tête du JT qu'elle a souvent eu «des complexes physiques, car on était dans le monde de Ken et Barbie et je n'étais pas Barbie ». Et d'évoquer son enfance, «accidentée». «J'ai eu un sentiment de revanche, avec un grand besoin de reconnaissance. J'ai connu des moments où je me disais: je leur montrerai et ils verront.» En cause, notamment, une famille qui connaît des hauts et des bas: «Mes parents sont aujourd'hui heureux ensemble, mais ils ont eu des moments d'éloignement. Ils m'ont montré qu'un couple passe par différentes phases et que l'amour peut revenir», poursuit-elle. Publicité Léa Salamé prendra les rênes du JT à la rentrée prochaine, possiblement dès le 25 août. Et a formulé un vœu : «Dans un pays fracturé, j'aimerais rassembler. Je ne veux pas casser les codes ou rajeunir le contenu : je veux de l'humain.» Avant d'ajouter : «J'aimerais rester moi-même : être chaleureuse».


Le Figaro
18-07-2025
- Politics
- Le Figaro
«Démontons le mythe d'un Raphaël Glucksmann qui serait gentiment social-démocrate»
FIGAROVOX/TRIBUNE - Il est de bon ton de présenter l'eurodéputé Place Publique comme le Michel Rocard du XXIe siècle. Or son programme, notamment sur le plan économique, se rapproche de celui des Insoumis, explique Jean-Philippe Feldman, chercheur à l'Iref (Institut de recherches économiques et fiscales). Jean-Philippe Feldman est agrégé des facultés de droit et chercheur à l'Iref (Institut de recherches économiques et fiscales). À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Raphaël Glucksmann est unanimement qualifié de social-démocrate et il se présente d'ailleurs comme tel. Un social-démocrate BCBG avec sa chemise d'un blanc immaculé à la BHL et son air de gendre idéal. Pourtant, il y a loin de la coupe aux lèvres. En effet, il faut dépasser les propos convenus qui en feraient un chantre de la modération, le Michel Rocard du XXIe siècle, et scruter ses propositions. On découvre alors un homme politique qui, à l'image du Parti socialiste, promeut un projet particulièrement radical. Publicité Pour s'en rendre compte, il suffit de prendre connaissance de son préprogramme pour la prochaine élection présidentielle à laquelle - c'est un secret de Polichinelle - le député européen entend se présenter. Notre vision pour la France. Les chantiers de Place publique pour redonner vie à la promesse républicaine, tel est le nom de ce texte dévoilé le 23 juin, et divisé en deux grandes parties et 42 «chantiers». Sa longueur - 88 pages - permet sans difficulté de se faire une idée du fond doctrinal de Raphaël Glucksmann. Nous y trouvons en effet tous les mantras du socialisme contemporain. Le fiscalisme d'abord, avec, au niveau communautaire, l'augmentation massive du budget et l'attribution de ressources nouvelles à l'Union européenne et, au niveau interne, «un grand chantier fiscal visant à rééquilibrer la répartition de la taxation». La hausse exponentielle des dépenses publiques ensuite avec, au niveau communautaire, la création d'un fonds souverain pour «sortir de la dépendance des Gafam et d'un fonds dédié au soutien des organisations féministes à travers le monde, et, au niveau interne, celle d'un fonds national pérenne et pluriannuel pour l'éducation populaire et la vie associative, un milliard d'euros en faveur de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, également la contraception « gratuite » et le remboursement des protections périodiques. Une planification tous azimuts avec un plan d'investissement pluriannuel dans toutes les énergies renouvelables, un plan national pour l'alimentation solidaire, un grand plan national pour renforcer la résilience des forêts, un Pacte bleu pour les océans, un plan national de sécurité routière, un plan Marshall pour le logement, un plan Eau dans les Outre-mer, un vaste plan pour rénover les écoles, un pacte d'aménagement culturel du territoire. À lire aussi Avec son parti, Place publique, Raphaël Glucksmann en route vers la présidentielle Une étatisation accrue avec la création d'un service public du transport rural, le renforcement de celui de l'audiovisuel et l'«investissement» dans celui de la petite enfance. Publicité Les atteintes multiples à la liberté des prix, fondement de l'économie de marché, avec des «produits écoresponsables à prix plafonnés», la mise en place de «prix planchers réglementés» pour les agriculteurs, le plafonnement des prix des biens de première nécessité et des produits essentiels dans les Outre-mer. L'accroissement de la bureaucratie avec les créations d'une grande Agence industrielle du numérique et de l'IA, d'une Autorité indépendante de protection des mineurs en ligne, d'une agence de financement de l'économie sociale et solidaire, d'un Haut conseil du pilotage des retraites, d'un observatoire de l'intégrité politique, d'une grande agence publique pour porter une vision stratégique de la culture française et de la francophonie, sans parler d'une autorité européenne des prix alimentaires, rien que cela ! Une immense défiance envers le secteur privé et plus largement la société civile avec un encadrement strict des crèches privées et de l'enseignement supérieur privé lucratif, et avec l'intégration des établissements privés sous contrat à la carte scolaire. Enfin, le wokisme avec la «valorisation des figures oubliées de notre histoire», la «diversification des noms de rues et lieux publics», la «construction d'une histoire commune de la colonisation et de la décolonisation», le lancement d'un « plan 'Sport pour tous' garantissant un accès inclusif et équitable à la pratique sportive, promouvant notamment la mixité et la lutte contre les discriminations ». Il faudrait enfin démonter le mythe d'un Raphaël Glucksmann gentiment social-démocrate, car il ne suffit pas de s'opposer à l'antisémitisme pour se distinguer des Insoumis. Jean-Philippe Feldman Après 83 pages de dépenses ininterrompues et indigestes, le programme consacre seulement quelques lignes à leur prétendu financement. De manière frappante, les propositions précises font alors place à un flou artistique. À lire entre les lignes, on comprend que le Trésor public va s'abattre non seulement sur les «grandes entreprises» et les «ultrariches », mais que le «rééquilibrage de la fiscalité entre le travail, le capital et l'héritage» va se traduire par un nouveau coup de matraque sur les classes moyennes. Manifestement, Raphaël Glucksmann ne sait pas que notre pays est à la fois le pays le plus dépensier du monde, mais aussi le plus fiscalisé. Publicité Nous avouons avoir du mal à saisir en quoi ce programme de socialisme radical à coups d'étatisation, de bureaucratisation, de planification, de gaspillage effréné, d'obligations, d'interdictions, de taxation, de mise sous tutelle de la société civile, de wokisme, et de création d'organismes divers et variés, en bref ce programme serait paradigmatique de la social-démocratie moderne. C'est 1981 en pire, les vastes nationalisations en moins certes, mais le wokisme et l'écologisme vert-rouge en plus. Dans l'histoire de la pensée politique, cela renvoie, mutatis mutandis, au socialisme démocratique de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, autrement dit à la volonté d'imposer le socialisme non plus par la violence, mais par la démocratie. Si le moyen n'est plus aussi radical, la fin le demeure. Le programme de Raphaël Glucksmann est d'ailleurs pleinement compatible avec les différents programmes généraux à la dernière convention du Parti socialiste puisque, comme eux, il ne comporte aucune proposition, absolument aucune, pour réduire la dépense publique. Le programme est également compatible avec celui de La France Insoumise, en dépit du fait que Raphaël Glucksmann s'affiche comme un vif opposant à Jean-Luc Mélenchon. Il faudrait enfin démonter le mythe d'un Raphaël Glucksmann gentiment social-démocrate, car il ne suffit pas de s'opposer à l'antisémitisme pour se distinguer des Insoumis.